Co-présenté par Japan Foundation,Jet Program

Première Québecoise
Sélection 2020 Sur demande

Woman of the Photographs

Réalisé par Takeshi Kushida

Crédits  

Selection officielle

Festival du film asiatique d'Osaka, Festival du film DeadCenter, Festival du film indépendant de New York, Worldfest Houston, Festival international du film de Greenwich, Festival du film asiatique des îles du Pacifique de Houston, Reel HeART Festival international du film,Festival international du film de l'Arizona, Festival du film Blue Whiskey, Festival du film indépendant de Nickel.

Réalisateur

Takeshi Kushida

Scénario

Takeshi Kushida

Interprètes

Toshiaki Inomata, Toki Koinuma, Hideki Nagai, Itsuki Otaki

Producteur

Shin Nishimura, Yousuke Sato

Direction de la photographie

Yu Oishi

Conception sonore

Masahiro Yui

Musique

Hitoshi Fushimi, Shigehiko Saito

Montage

Atshi Gaudi Yamamoto

contact

Pyramid Film

Japon 2020 89 mins V.O. japonaise Sous-titres : anglais
Genre Romance

Hideki Nagai interprète le rôle de Kai, un photographe solitaire et entre deux âges. Sa crainte des femmes ne l’empêche pas de retoucher allègrement leurs photos lorsqu’on le lui demande. En effet, Kai est un expert de Photoshop. Au cours d’une promenade en forêt, il fera la rencontre de Kyoko (Itsuki Otaki), une mannequin drôlement perchée parmi les branches, et qui arbore sur sa poitrine une cicatrice récente. De retour au studio de Kai, Kyoko lui demande s’il serait disposé à effacer ladite cicatrice sur toutes ses futures photos. Il accepte ce contrat, et Kyoko devient ensuite de plus en plus populaire sur les médias sociaux. Mais le temps passe, et Kyoko hésite de plus en plus à partager ces images d’elle-même qu’elle juge fabriquées et donc, fausses. Kai se sent responsable. C’est un sentiment qu’il éprouve très rarement. Pour la toute première fois de sa vie, il est prêt à modifier l’inquiétante perception qu’il a des femmes.

Thriller romantique baigné dans un soleil étrange, WOMAN OF THE PHOTOGRAPHS est le premier film captivant et mystérieux du réalisateur Takeshi Kushida. Ici, le spectateur est projeté dans un monde incertain où tout n’est qu’obsession et contrefaçon. Le tout évoque un peu le travail de Kobo Abe (ce clin d’œil dans le titre), ou un De Palma plus romanesque (notons le bruitage à la BLOW OUT). Pourtant, Kushida a une manière bien à lui de créer des images. Dans ce monde narcissique gouverné par les médias sociaux, quelle est la différence entre aimer les autres et s’aimer soi-même? Ce film tente d’examiner l’aliénation imagée de nos vies modernes, ainsi que «la fascination passionnée de deux âmes s’éveillant pour la première fois à l’amour et à l’empathie», comme le dit si bien Kushida. En un mot, WOMAN OF THE PHOTOGRAPHS est l’une des découvertes les plus prometteuses et les plus convaincantes de l’année. – Traduction : David Pellerin