Texas Trip - A Carnival Of Ghosts

Réalisé par Steve Balestreri, Maxime Lachaud

Crédits  

Selection officielle

Festival du film grolandais 2020, Festival underground du cinéma et de la musique de Lausanne 2020

Réalisateur

Steve Balestreri, Maxime Lachaud

Scénario

Steve Balestreri, Maxime Lachaud

Producteur

François Cognard, Cindy Cornic

Direction de la photographie

Steve Balestreri

Montage

Julie Borvon

contact

Le-loKal Production

France 2020 80 mins V.O. anglaise Sous-titres : français
Genre Documentaire

Joignez-vous à nous le 26 août à 6:00pm pour un Q&A en direct avec les co-réalisateurs Maxime Lachaud et Steve Balestreri, distribution: Tina Forbis et James Arch-Savage, ainsi que les musiciens Attic Ted et Mother Fakir

«Tu peux pas garder ton déguisement quand tu regardes dans le miroir.»

Attic Ted, Virginia Black et Mother Fakir font des performances, des sons étranges, et se remémorent des chansons d’un passé sombre, pendant que Gretta reste à la maison, se distrait, se cache de la réalité. Des zombies! Des fantômes! Des freaks! «Les mutants des ciné-parcs, malades, dégoûtants, qui croient au sang, au sein et aux bêtes.» Cette génération d’Américains, conçus par leur parents sur le siège arrière d’une Chevrolet un soir de sortie au ciné-parc du coin, nourris à la bouteille d’images de cinéma d’exploitation, de monstres et de peurs, se battent à présent contre les normes sociétales et une «vie de servitude féodale». Isolation, retour à l’état sauvage : rencontrez ces musiciens insolites qui rejettent la mélodie hypocrite du capitalisme, qui expérimentent sur leur identité propre, qui au travers d’idées abstraites explorent jusqu’à l’extrême la matérialité de leur corps.

Ce premier long métrage envoûtant du duo de réalisateurs Maxime Lachaud et Steve Balestreri est un portrait sociétal d’artistes alternatifs et underground, créant de la musique noise et des masques primitifs. De «l’urbex lynchien pré-apocalyptique». Un voyage psychédélique dans les stationnements abandonnés, les devantures de cinéma et leurs écrans délabrés, appartenant au temps révolu d’une culture délirante. Des salles de cinémas vides, des gens portants des masques… Étrangement familier, n’est-ce pas? TEXAS TRIP paraît presque prophétique. Mais plus encore, c’est un travail anthropologique tourmenté, aussi subversif qu’il est cathartique. - Celia Pouzet