Réalisateur
Grefé William
Scénario
Kerwin William
Interprètes
Morrison Joe, Vella John, Hawkins Valerie
Producteur
Fink Richard S.
Direction de la photographie
Chávez Julio, Roldan Julio
Musique
Norman Lon
Montage
Chávez Julio C.
contact
Arrow Films
Karen rend visite à son père biologiste marin dans son complexe insulaire, quelque part dans les Everglades. Elle est accompagnée de quatre de ses amies étudiantes, arborant chacune une couleur différente de cheveux. Le groupe est accueilli par John, le jeune assistant du professeur Richardson, et Egon, un personnage maudit aux allures mutantes. John avise les invitées qu’un groupe d’amis étudiants en biologie arriveront incessamment pour faire la fête. Après avoir bu une bière et s’être trémoussés avec abandon sur une pièce de Neil Sedaka, "Do the Jellyfish", les jeunes décident d’intimider et ridiculiser Egon. Grave erreur! Les jeunes seront rapidement attaqués par ce qui pourrait être le seul et un unique homme-méduse de l’histoire du cinéma. S’ensuivent une haletante course en aéroglisseurs et de multiples péripéties. Épris de la jeune étudiante, Egon kidnappe finalement Karen et s’enfuit avec elle dans son repaire secret. Egon s’avère être un génie méconnu, halluciné et métamorphosé par les vapeurs de son aquarium contenant de rares méduses mortelles.
L’air salin se mêle ici à une mise en scène un peu confuse et à une généreuse multiplication d’erreurs et maladresses à ne pas commettre dans un film professionnel. Cette production se voit aujourd’hui comme un étrange manifeste d’une autre époque et d’une tout autre manière de faire et de dire les choses. Plusieurs choses ajoutent au charme de ce film. L’une d’elles est la taille variante de l’ecchymose sur le front du Dr Richardson selon les scènes du film. Le montage ainsi que les problèmes de perspective et d’axes dans la direction photo démontrent du caractère hautement indépendant de l’aventure. Le film s’ajoute à la trop courte liste d’un genre oublié, les productions centrées autour d’un groupe d’adolescents délinquants adeptes de rock and roll et leur rencontre avec un monstre de plage déviant. Trop longtemps disparu ou disponible dans des conditions non optimales, STING OF DEATH vous est enfin présenté en version restaurée avec la précieuse collaboration d’Arrow Video. – Marc Lamothe
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