Co-présenté par Japan Foundation,Jet Program

Sayo

Réalisé par Jeremy Rubier

Crédits  

Réalisateur

Jeremy Rubier

Scénario

Rubier Jeremy

Interprètes

West Jai, Chauveau Nagisa

Direction de la photographie

Lv Allen

Musique

Holland Luci

Montage

Rubier Jeremy

contact

DMBZ

Canada, Québec, Japon 2020 61 mins V.O. japonaise/française Sous-titres : anglais
Genre DrameFantastique

Nagisa vit depuis 2 ans avec le remords de ne jamais avoir répondu à la dernière lettre que lui a envoyée sa sœur jumelle Sayo avant sa mort. Un message en provenance de Paris, qui la suppliait de quitter le Japon pour venir la visiter. Pour se rattraper et communiquer une dernière fois avec sa sœur, Nagisa devra se résoudre à faire un ancien rituel Shinto, qui attirera le regard des Dieux. Ceux-ci lui enverront un taxi de l’au-delà pour la conduire à travers le monde des morts. Le prix à payer pour ce voyage surnaturel sera une année de sa vie à chaque heure qu’elle passera dans cette dimension. Mais c’est probablement la meilleure solution pour retrouver une tranquillité d’esprit, et en apprendre beaucoup sur elle-même.

Le réalisateur Jeremy Rubier, qui a présenté de nombreux courts au festival Fantasia (RATRI, THE WHITE EYED), revient cette année avec son impressionnant premier long métrage tourné en majeure partie au Japon. Le film explore autant la culture ancestrale du pays à travers son récit que par ses paysages impressionnants qui semblent venir d’un autre monde. L’énergie de cette production indépendante peut rappeler la fougue et la liberté d’un Jim Jarmush, mais avec beaucoup d’influences du cinéma fantastique asiatique, comme les films de Miyazaki. C’est un road movie dans une autre dimension, où la poésie se mêle au fantastique. Le film explore quand même des thèmes universels comme le deuil et la quête identitaire, qui sont centraux aux émotions fortes qui se dégagent du récit. Mais c’est dans sa construction narrative éclatée et sa mise en scène dans des lieux étonnants que SAYO nous fait vivre une expérience hors de ce monde. – Rémi Fréchette