Présenté par MELS

2011

Réalisé par Alexandre Prieur-Grenier

Crédits  

Réalisateur

Alexandre Prieur-Grenier

Scénario

Maxime Duguay, Emmanuel Jean, Alexandre Prieur-Grenier

Interprètes

Marie-Emmanuelle Boileau, Catherine Chabot, Hugolin Chevrette, Tania Kontoyanni, Fanny Migneault-Lecavalier, Émile Schneider, Martin Skorek, David Strasbourg, Ines Talbi, Marie-Noëlle Voisin

Producteur

Alexandre Prieur-Grenier, Jean-François Roesler, Yannick Sadler

Direction de la photographie

Jean-Benoît Duval

Conception sonore

Patrick Rioux

Musique

FLONE -, Félix De l'Étoile, Philippe Edwards

Montage

Emmanuel Jean, Alexandre Prieur-Grenier

contact

Exogene films / Nesto Cienfuegos

Québec 2020 89 mins V.O. française Sous-titres : anglais

C’est dans l’appartement 2011 qu’un jeune monteur tente de terminer la première version du long métrage sur lequel il travaille depuis un moment. La tension monte, alors qu’il doit gérer le tempérament impulsif du réalisateur qui ne cesse de changer d’idée en cours de route, en plus de se faire déranger par les conflits de ménage du couple d’en bas, ainsi que sa fascination grandissante pour une des comédiennes du film qu’il n’a rencontrée qu’à travers les images du tournage. S’ajoute un mystère qui plane sur l’appartement d’à côté, d’où proviennent des bruits étranges, mais d’où jamais personne ne semble entrer ou sortir. Les journées et les nuits commencent graduellement à perdre leur sens, alors que le temps devient une valeur superflue...

Alexandre Prieur-Grenier signe un premier long métrage indépendant, qui utilise sa liberté et sa créativité en poussant le médium du cinéma visuellement et narrativement. Même avec une action en huis clos dans un appartement, on semble partir dans une tout autre dimension. Et c’est dès le générique d’ouverture aux tendances psychotroniques que vous comprenez que vous n’êtes plus en terrain connu. On navigue entre le rêve et la réalité, entre le film dans le film et le film qu’on regarde. Et la sortie du film tombe à point, alors que cette mise en abîme s’extrapole dans la vraie vie, quand on commence à sentir un déjà-vu avec l’expérience de confinement du protagoniste. À la tête du film, vous trouverez une excellente distribution composée entre autres de Émile Schneider (EMBRASSE-MOI COMME TU M’AIMES) dans le rôle principal, aux côtés de Catherine Chabot (MENTEUR). 2011, c’est le parfait exemple d’un premier film sans compromis, qui cherche d’abord à faire vivre une expérience sensorielle au spectateur. – Rémi Fréchette